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Portraits en poésie II

A elle toute seule elle pourrait animer le théâtre de Guignol
sachant tirer parti de toutes les ficelles
pour triturer les mots, griffonner des personnages magiques
sortis tout droit de son imagination prolifique
Courageuse elle tenta par deux fois le chemin de St Jacques
La voici de retour avec des idées plein son sac
La fille adoptive de Laurel et Hard doux Sylvie DOMENJOUD


Derrière le cuir de son blouson noir
et ses baskets blanches se gausse
un nostalgique amoureux des années bonheur
il use de l’humour anglais
qu’il connait bien, of course
Petit Dan d’une certaine dame
Il nous vient d’une autre galaxie Daniel LEVY


Troubadour de nos conciliabules
fatigué il n’a jamais si bien composé.
Battez-le, frappez-le Mesdames
pour qu’il dévoile ses talents cachés
et nous fasse rêvasser dans sa bulle.
Si affinity… Hervé PORCELLINI


Grandiose dans ses habits de gala
C’est notre Barbara…
Pour faire rire son public
N’aura aucun scrupule pour faire à la Molière
Des mignardises auprès d’un certain Cocteau qui disait :
« Le verbe aimer est difficile à conjuguer.
Son passé n’est pas simple ; son présent est imparfait
et son futur est toujours inconditionnel ».
Elle parcourt la vie en gondole : Sylvette DIVIZIA BAYOL


Depuis qu’elle a rencontré Verlaine
elle n’a plus une minute à elle ;
par monts et par vaux elle cavale,
c’est normal elle n’a plus sa tête à elle.
Il est vrai qu’elle a plein de refuges secrets !
Mon Dieu pour le prochain germinal
que nous réserve-t-elle :
Une comédie musicale ?
Son credo chante l’amitié complice.
Celle qui chaque printemps se dévoile avec parcimonie : Marie Jo THABUIS


Sa plume ne voulait plus écrire,
Sa langue ne voulait plus parler,
Son cerveau s’était vidé.
Farcie de complexes et de doutes,
elle faillit quitter la route...
Mais c’était sans compter sur ses amis poètes
qui l’ont encouragée à redresser la tête.
Incorrigible introvertie Denise GAL SARNI*

* sans tiret car il ne s’agit pas d’un nom composé mais de deux noms opposés qui vivent ensemble

 


Souvent, elle réfute cet accent qui nous enchante.
Naguère, elle mena de main de maître le CPR,
Aujourd’hui elle poétise sur les ondes.
Pour son allure de jeune première et son fitness,
Avec L’Oréal nous la soupçonnons de commerce.
Parce qu’elle le vaut bien ! la Bella VENTURINI Ornella


Ne vous y trompez pas,
il a l’air timide comme ça,
mais voyez-vous il peut
aussi bien écrire en marchant
une ballade pour les enfants
en dessinant un mouton,
que gouailler une chanson
coquine pour les biens plus grands.
Notre romancier qui aime les oiseaux Michel BERTHOD


La prose l’indiffère.
Elle ne poétise qu’en vers.
Fluide et claire est son écriture.
Sa sagesse nous rassure.
En bourse, nous dirions que c’est
une valeur sûre.
Elle n’est d’ailleurs pas en reste
en peinture,
où là encore elle accumule des plus-values.
Bon du trésor en papier Josette THOLOMIER


Assis sous une gloriette, enrubannée de lilas,
je l’imagine en amoureux de Peney
sortant du cadre comme dans D’Art D’Art
J’adore !
pour nous réciter ses poèmes sucrés,
parfumés à la vanille et à la rhubarbe.
Merlin qui enchante elle Jacques GROUSELLE


Bien que retenue,
on envie la fougue de sa jeunesse,
son parler ciselé tout en finesse.
Courts impromptus
de mots qui sonnent,
de sons qui résonnent.
Strophes impudentes
qui nous font la révérence,
nous hérissent la peau
et parcourent le dos.
Le dauphin du royaume RIOU Guillaume


A travers ses écrits
inspirés et concis,
Elle se dévoile en filigrane,
Il faut de la patience
pour apprivoiser son antre.
Elle joue de son charme,
C’est indéniable
pour arriver jusqu’au chemin idéal…
Pauvres de nous, vieilles dames,
nous n’avons aucune chance !
Sa résidence principale
pourrait être le Tadg Mahall*
Telle pourrait être sa destinée Solange JEANBERNE

* Le Tadg Mahall fait de marbre blanc et de pierres précieuses refléterait l’humeur de la femme dans une journée : rose à l’aurore – éclatant de blancheur à midi – doré au couchant – lumineux sous la lune

 

Elle a toujours une bonne excuse
pour ne pas assister aux réunions.
Elle ne cesse de prier St Paul
pour qu’il fasse toujours mauvais
sur le Chablais.
Grande plume certes qui,
il faut bien le dire s’est un peu dévergondée
ces dernières années.
Est-ce notre indulgence,
notre confiance
qui l’y ont forcée ?
C’est souvent un point à la ligne.
Peut mieux faire en assiduité Colette GAILLET


Sa poésie est si légère,
qu’on voudrait l’accrocher
chaque matin en post-it
dans sa salle de bain,
pour nous mettre de bonne humeur.
Sensible au grand coeur,
nous apprécions ses vraies valeurs.
Celle que l’on déguste au dessert La belle Hélène SORIS

 

L'ami des poètes,
Quand les rumeurs ont cessé de faire du bruit
Quand les douleurs se sont endormies
Il jazze les couleurs de la nuit
Fort et fragile comme un cep de vigne Joël SERVIGNE

 

- Poèmes de Denise Gal Sarni -

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