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Volcan - Poème d'Hélène Soris

 

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Je regarde l'érable

enflammé pour l'automne

purifier la transparence du bleu

 

Et je pense au grand feu

au grand feu qui

se cache en nous

et…

sous nos pas …

 

Nous n'entendrons jamais

le grondement

qui ceinture la terre multicolore

verte des forêts calmes

jaune des sables

et de

tout ce gris  des villes

 

Comme clins d'œil à la fournaise

nous avons même ajouté   lampes et néons

 

Pourtant

 

vivant,

frémissant  bat un cœur

 

comme une orange

 

en secret

 

un cœur immense

 

invisible et oublié 

 

Il se sent  étouffé  

comme le notre en certains jours  il bouscule alors

tout autour de lui

dans un soupir immense

 

et aveugle

 

sa respiration  déchire  un passage 

libére  ses larmes incandescentes

 

ses laves  brûlantes

 

incendiaires

 

Il ne

 

Sait pas qu'il tue

 

il faut bien qu'il

 

Vive …

 



Hélène Soris

 

 

 

 

 

Commentaires

  • Décidément, je lis Hélène avec bonheur.

  • Bonjour source attentive et curieuse !
    donner du bonheur à une source peut être en tendant les mains pour y boire ?? à bientôt

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