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Timide - Poème d'Hervé Porcellini

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Etoiles des astres clairs ou deux /deux étangs verts

Peut être des gouttes d'eau peut être des océans

Et si grands et si profonds

Que je me suis penché

Que je me suis noyé dedans .

De la nacre blanche et du corail rose

La douceur de la soie j'n'connais pas sa voix

Et si chaude et si fragile

Que je m'suis approché

Que je me suis brûlé près d'elle.

Je passe et repasse le long de la vitrine

J'ai usé la glace je n'ai pas très bonne mine .

Pourtant un jour elle regardera enfin remarquera

Et me verra arpenter le trottoir du matin jusqu'au soir .

J'aurai les jambes comme du coton je serai funambule

La bouche ouverte comme un ballon prêt à gober la lune .

Elle a tourné la tête aussitôt moi je m'arrête

Quel délicieux sourire j'ai bien cru défaillir

J'ai vu briller les étangs verts

L'allée de nacre blanche

Et le corail rose s'st ouvert .

Je ne passe plus le long de la vitrine

Elle ne m'a point vu je n'ai pas très bonne mine

 

 


Hervé PORCELLINI

Auteur compositeur interprète

Extrait de son CD "Chansons naturelles sans additifs ni colorants"

Commentaires

  • Joli texte : d'un jeune homme ? On dirait...

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