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chanson

  • Le bateau sourd - Chanson d'Hervé Porcellini

     Le bateau sourd


    J'ai rapporté la poussière des chemins de la terre
    En vain car je n' t'ai pas retrouvée
    Je suis le bateau sourd qui erre par tous les temps
    Mes yeux grands ouverts crèvent la nuit.

    Pardonne-moi la mer de déchirer ta peau
    Mais il faudra bien que destin passe
    Je suis le bateau sourd qui erre par tous les temps
    Mes yeux grands ouverts crèvent la nuit.

    La mouette s'égosille au-dessus de ma tête
    Le dauphin m'invite à jouer avec lui
    Si d'aventure une sirène monte à bord je préfère
    La douceur de ta peau à ses écailles lisses
    La chaleur de ton ventre à ses grands yeux clairs.

    J'attends la vague folle qui me renversera
    L'écueil acéré qui m'ouvrira le flan
    Alors je boirai toutes les eaux de l'océan
    Et m'enfoncerai lentement dans ta tiédeur.

    Et mon cœur pour nous deux s'arrêtera de battre
    Et mes yeux refermés verront le dernier jour
    Ma main ne sondera plus les chimères.
     

    Hervé Porcellini, in Chansons naturelles sans additifs ni colorants.

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  • Le voyageur - Chanson d'Hervé Porcellini

    Le voyageur

    Cela fait quarante ans
    Qu'ma roulotte est partie,
    Que ses roues ont creusé
    Des sillons sur mon front,
    Suivi sentiers tortueux.
    La tête dans les nuages,
    Me retourne souvent
    Pour voir si le cœur suit.

    Voilà plus de vingt ans
    Que j'caresse ma guitare.
    Je chante pour le vent
    Et les oiseaux de nuit,
    Traversé les brouillards
    Musique plein la mémoire.
    Mais à chaque matin
    Il faut recommencer.

    Cela fait à peine un an
    Qu' tu as quitté la route,
    Franchi le mur du temps
    Sans regret, sans saluer.
    Un an que tu souris,
    Toujours à la même place.
    Je voudrais que tu parles
    Mais tu ne veux rien dire.

    Les chevaux sont en fuite,
    Ont largué la roulotte.
    Planté su'l'bord du ch'min
    Avec mes souvenirs
    Vois défiler les heures
    Tout dans l'indifférence,
    En attendant le soir
    En attendant demain.

    Te raconterai l'automne
    Si assez d'feuilles aux arbres
    Achèterai chevaux
    Et je repartirai
    Visiter d'autres cieux
    Sans changer d'paysage.
    Me retourn'rai souvent
    Pour voir si le cœur suit.

    Hervé Porcellini, in Chansons naturelles sans additifs ni colorants.

     

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  • Poésie et chanson - Après-midi organisée par le Cercle des Poètes Retrouvés au théatre de l'Echange - 13 novembre 2012

    Annecy, CPR, poésie

  • Timide - Poème d'Hervé Porcellini

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    Etoiles des astres clairs ou deux /deux étangs verts

    Peut être des gouttes d'eau peut être des océans

    Et si grands et si profonds

    Que je me suis penché

    Que je me suis noyé dedans .

    De la nacre blanche et du corail rose

    La douceur de la soie j'n'connais pas sa voix

    Et si chaude et si fragile

    Que je m'suis approché

    Que je me suis brûlé près d'elle.

    Je passe et repasse le long de la vitrine

    J'ai usé la glace je n'ai pas très bonne mine .

    Pourtant un jour elle regardera enfin remarquera

    Et me verra arpenter le trottoir du matin jusqu'au soir .

    J'aurai les jambes comme du coton je serai funambule

    La bouche ouverte comme un ballon prêt à gober la lune .

    Elle a tourné la tête aussitôt moi je m'arrête

    Quel délicieux sourire j'ai bien cru défaillir

    J'ai vu briller les étangs verts

    L'allée de nacre blanche

    Et le corail rose s'st ouvert .

    Je ne passe plus le long de la vitrine

    Elle ne m'a point vu je n'ai pas très bonne mine

     

     


    Hervé PORCELLINI

    Auteur compositeur interprète

    Extrait de son CD "Chansons naturelles sans additifs ni colorants"