à Léo Gantelet, cheminant mystique en son Compostelle Japonais
Je ne vous connais pas
Fleurs du soleil levant
Mais je sais vos frimousses
De fine porcelaine
Votre zen’ attitude
Et tous vos pêchers roses
A l’éternel printemps
L’amble de vos pontons
Sur des bassins d’eau claire
En vos jardins secrets
Et je bois de vos thés
Aux cérémonies d’ambre
Quand l’ombre en éventail
Se penche
Enchante
Enrobant le mystère
Des rites préservés
Filles d’Ôyashima
Dans vos îles lointaines
En songe me promène.
Marie-Jo Thabuis