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Il fut, dans nos contrées, un temps pas si lointain,
Où la survie était le souci quotidien.
Les moines avaient appris les arts de l’élevage,
Pendant les mois d’été la montée aux alpages.
Au cours du long hiver, sol de neige couvert,
Il faut nourrir les bêtes qu’on ne peut mettre au vert.
L’été, on a rentré le foin en altitude ;
Le descendre l’hiver est une épreuve rude.
Les hommes du village forment une équipée,
Chacun à la corvée devra participer :
Par instinct de survie, les villageois se soudent,
La nécessité veut qu’on se serre les coudes.
Ils montent, très nombreux, avec le matériel,
Quand, un jour de l’hiver, est complice le ciel.
On charge sur les luges, et dans la pente glisse,
Les hommes attelés freinent tout l’édifice.
Arrivés au village, chez chacun, on le range,
Les vaches auront pitance au sec dans leurs granges.
La neige devenue l’or blanc de nos villages,
La coutume est passée, devenue d’un autre âge.
Se pourrait-il qu’un jour, des réseaux se ressoudent,
Si le besoin exige qu’on se serre les coudes ?
Philippe Brand
28/08-05/09/08
Telle brise légère
Une pensée d’oiseau
Plane sur les roseaux :
C’est un vol éphémère.
Au savoir, étrangère,
Son âme effleure l’eau :
Caresse de moineau
Sur l’étang des jachères.
A tête gonflée d’air,
Le vent passe à travers
Et chatouille la plume,
Mais le génie s’enrhume,
Est-ce une fin dernière
Dans cette grenouillère ?
Marie Jo Thabuis