Rêves douce année
les soucis tous oubliés
l'année des poètes !
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Rêves douce année
les soucis tous oubliés
l'année des poètes !
Seuls les ciels, les ciels de traîne,
Les ciels longs, jaunes, plats et pâles,
Striés d’éclairs d’ailes.
En effilochages de nuages mauves
Seuls les ciels buvant le bruit des villes malades
Seules les lagunes, leurs langueurs de sable,
Les lasses et molles vagues, baignées d’éclats d’écailles,
En déliquescence d’algues
Seules les lagunes, épongeant la lie des cités aigres
Seuls les arbres, leurs angles de fuite
Drainant l’ennui des hommes mornes
Seule la Beauté,
Sa fulgurance
Et les poètes foudroyés.
Solange JEANBERNE
Si la vie t’aimait pas , l’ami,
Tu s’rais pas là.
Si l’destin t’a donné une route
Ou un chemin,
C’est ‘ Carpe Diem » pour que tu goûtes
A son bon vin.
Sers-toi d’tes mains
T’prends pas la tête, ne pleure pas.
Les humains sont encor des bêtes,
Ca leur pas’ra ;
Y comprendront que c’est plus chouette
D’vivre en copains
Plutôt que de couper la tête
A leur voisin .
On est tout seul de la naissance
Jusqu’à la nuit,
Mais on peut fair’ des connaissances,
C’est beau la vie
Exister, c’et un’longue école,
On tomb’ souvent,
Et pis y a des fois on décolle
Pour l’firmament
Même amoureux on fait pas souvent
Tout c’qu’on veut
On devient libr’ quand on comprend
Qu’on l’est bien peu
Garde l’espoir et lève bien haut ta bannière
Défonce les murs, les miradors
Et les barrières
Dans l’sens du courant, l’sens du vent
Ecoute bien
Y a encor des oiseaux vivants
Des fleurs des pins
Des feux des bois des feux de joie
Des feux de rien
Chante et souris reste bien droit
Tout ira bien
Si l’argent faisait le bonheur
Ça se saurait
Fais ton boulot partag’ton cœur
Et tes secrets
Cherch’ pas l’Bon Dieu ça fait longtemps
Qu’il s’est tiré
Mais lèv’les yeux ya l’Univers
Dont on est nés
Si je ne t’aimais pas l’ami
Je n’serais pas là
A ta causer philosophie
Au coin du bois
Mais au fond t’en as rien à fair’
De mes discours
Les vieux ça d’vrait toujours se tair’
Chacun son tour
Sylvette Bayol