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  • Il y a ... - Poème de Sylvette Bayol

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    Il y a le soleil dans l'eau

    Posé sur ton épaule, il y a cet oiseau,

    Venu du chant des songes

    Où sombrent les navires…

     

    Il y a des jardins

    Aux provinces secrètes

    Qu'ouvre le portail bleu

    De tes yeux, ce matin…

     

    Je le pousse du doigt, il s'ouvre, cœur de rose.

    Abeille je m'y pose

    Et ma bouche s'endort au creux chaud de ta main

     

    Je vais, je fuis, je cours, je pleure…

    Et tous ces mots me tuent que je ne dirai pas !

     

    La forêt qui nous aime est profonde,

    Attends-moi !

    Pour ton sommeil d'envol j'ai des bruyères mauves,

    Et pour tes chagrins d'or des mouchoirs de chansons…

    Pour tes mains dérobées,

    Pour que tu me les laisses

    Je veux tisser de lierre et d'églantier des chaînes,

     

    Je vais, je fuis, je cours, je pleure…

    Et tous ces mots me tuent que je ne dirai pas !

     

    Sylvette Bayol

  • Si la vie t'aimait pas - Poème de Sylvette Bayol

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    Si la vie t’aimait pas , l’ami,

    Tu s’rais pas là.

    Si l’destin t’a donné une route

    Ou un chemin,

    C’est ‘ Carpe Diem » pour que tu goûtes

    A son bon vin.

     

    Sers-toi d’tes mains

    T’prends pas la tête, ne pleure pas.

    Les humains sont encor des bêtes,

    Ca leur pas’ra ;

    Y comprendront que c’est plus chouette

    D’vivre en copains

    Plutôt que de couper la tête

    A leur voisin .

     

    On est tout seul de la naissance

    Jusqu’à la nuit,

    Mais on peut fair’ des connaissances,

    C’est beau la vie

    Exister, c’et un’longue école,

    On tomb’ souvent,

    Et pis y a des fois on décolle

    Pour l’firmament

     

    Même amoureux on fait pas souvent

    Tout c’qu’on veut

    On devient libr’ quand on comprend

    Qu’on l’est bien peu

    Garde l’espoir et lève bien haut ta bannière

    Défonce les murs, les miradors

    Et les barrières

     

    Dans l’sens du courant, l’sens du vent

    Ecoute bien

    Y a encor des oiseaux vivants

    Des fleurs des pins

    Des feux des bois des feux de joie

    Des feux de rien

    Chante et souris reste bien droit

    Tout ira bien

     

    Si l’argent faisait le bonheur

    Ça se saurait

    Fais ton boulot partag’ton cœur

    Et tes secrets

    Cherch’ pas l’Bon Dieu  ça fait longtemps

    Qu’il s’est tiré

    Mais lèv’les yeux ya l’Univers

    Dont on est nés

     

    Si je ne t’aimais pas l’ami

    Je n’serais pas là

    A ta causer philosophie

    Au coin du bois

    Mais au fond t’en as rien à fair’

    De mes discours

    Les vieux ça d’vrait toujours se tair’

     

    Chacun son tour

     


    Sylvette Bayol

     

     

     

     

  • Exposition Sylvette DIVIZIA BAYOL

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    Sylvette DIVIZIA BAYOL expose ses photographies
    jusqu'au 5 FEVRIER 2008 dans les locaux
    du journal " LE MESSAGER "
    22,avenue du général de Gaulle
    74250 - THONON LES BAINS

  • Offrande - Poème de Sylvette Bayol

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    Le ciel n'est plus qu'un vaste élan

    Comme une aile ouverte et profonde

    Sous le déferlement du monde,

    Limpide et lent vacillement –


    Tendu, mon regard tendre a délivré le Temps,

    Toute vibration, éternelle seconde

    Au cœur cuivré du sable ébloui comme une onde,

    A deux mains, je m'élève et forte infiniment .


    Je te goûte et te bois, sève absolue de l'âme,

    Espoir universel, paisible et rayonnant –

    En l'immense multiple alchimique printemps

    Je me dissous d'offrir, consumée, toute flammes,

    Cosmique au centre ardent de ce mystique jour,

    Oméga, Verbe d'OR, je ne suis plus qu' AMOUR !

    .

    Sylvette Divizia-Bayol                       Avril 2007