poemes - Page 3
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Septembre - Poème de Daniel Lévy, illustré par Sandra Desbiolles
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Poème inédit de Marcel Maillet
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" Il a neigé sur le jardin" de Marcel Maillet
Un recueil de poèmes intitulé "Il a neigé dans le jardin" vient de paraître aux éditions Le Tour.
"Ce nouveau recueil de Marcel Maillet évoque une suite de saisons à la fois intérieures et extérieures - mêlant, comme en rêve, les perceptions sensibles à des figures de la Culture. Cette suite est évolutive : elle va de la mort à la vie, de l'ombre à la lumière."
Préfacé par Rémi Mogenet, l'ouvrage du poète Marcel Maillet recèle de mots puissants et spirituels. A lire !
Vous pouvez vous le procurer auprès de l'éditeur pour la somme de 10 €.
Voyez également : le billet de Rémi Mogenet sur ce recueil.
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Revue Orale du 7 mars 2012 - Lectures des poèmes de Solange Jeanberné en première partie de soirée.
Voyez également le programme de la Revue Orale.
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Fukushima - Poème de Marie-Jo Thabuis
FUKUSHIMA(Sonate pour une île défunte)
Quand plane sur le monde
Une étrange musique,
Sous des nuées tragiques,
Pleure la nuit profonde ;
Des sonates s’envolent
Suppliantes et brunes,
Puis vont sans clair de lune,
Muettes en paroles
La sombre mélodie
S’enroule peu à peu
Comme une psalmodie
Dans les arbres lépreux
Sillons cicatriciels
Qui exsudent au soir
L’onde d’un psaume noir
Au noyau démentiel,
Migrations atomiques,
Les sonates s’envolent
Déclinent et se désolent,
Notes métastatiques
La sombre mélodie
S’enroule peu à peu
Comme une psalmodie
Dans les arbres lépreux
Fissurées de chimères,
Pénombres de velours
Mitées au bout des jours
De leurs larmes amères :
Les sonates s’envolent,
Suppliantes et brunes
Ayant perdu la lune,
Funèbres fumerolles
La sombre mélodie
S’enroule peu à peu
Comme une psalmodie
Dans les arbres lépreux
L’ombre prend la forêt
Accrochée à la brume
En bémols d’amertume,
Et retient au secret
L’âme du musicien
Virtuose ou magique
En airs cacophoniques,
Lunaire, il se souvient
La sombre mélodie
S’alourdit peu à peu
Dans sa ronde de nuit
Aux feuillages lépreux…
Irradiée pour la vie,
Dans ses attractions folles,
D’épouvante s’étiole
La pauvre mélodie…
Marie-Jo THABUIS
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Soliman - Poème de Denise Gal Sarni
Rabâche sa prière,
Assis en tailleur
Sur sa jambe qui meurt
Et qui empeste,
Auprès de son père
Qui des ruines, l’a sauvé,
C’est tout ce qui lui reste !
Les mains jointes
Crie son désespoir,
L’aurore pointe,
Veut y croire
Mais son cœur
Est ailleurs...
N’a connu que la guerre
N’ont plus de terre,
Sa maison n’a plus de toit
Les murs sont remplis de trous,
Partout le soleil est froid,
Le monde entier s’en fout !
Replié sur ses treize ans,
S’enferme entre les murs
D’un silence anesthésiant,
Rêve pour demain
D’un frère israélien,
D’eau claire et d’azur,
Il peint sur la clôture en deuil,
Une brèche en trompe l’œil,
Qui a soif de verdure
De palmier et de réséda.
Pour cela...
Faut-il qu’il devienne impur ?Denise Gal Sarni