La vitre,
Où s'engouffre le soleil,
Projette dans la pièce
Un péplum de poussière.
Guillaume Riou
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La vitre,
Où s'engouffre le soleil,
Projette dans la pièce
Un péplum de poussière.
Guillaume Riou
Au pays des neiges lisses
un léger pas de glisse
arpège que le givre esquisse
que le gel abrège et fige
Solange Jeanberné
Le soleil cuivré,
dans un ciel si calme,
caresse la toile feuillue des monts.
Nos regards se perdent
aux courbes des déferlantes d’ocres.
S’empourprent les caducs hirsutes
en canopées de feu.
Pampres diaprés
Touches d’ambre
Pommes d’or
Ramures rubigineuses du cycle fauve.
L’éphémère palette automnale
nous pare de sérénité.
Guillaume Riou
Tu nais,
Au plus merveilleux des matins
Et le monde entier bat des mains,
Tu sais.
Tu vas
Déjà jouer à la poupée, c’est doux.
Tu ris, tu chantes tout est léger,
Tu cours en dansant dans les près,
Tes amis ont les mêmes goûts
Que toi.
Tu lis
Les contes savants des anciens
Qui tracent pour toi le chemin.
Tu te heurtes aussi à leurs lois,
Elles guident tes pas maladroits,
Soumis.
Tu bois
Au lait de tes vingt ans, la joie.
Des lèvres mouillées des amants
Tu goûtes aux délices troublants
Tendres et cruels à la fois,
Emois.
Tu passes
Parfois sans oser demander,
Parfois sans oser regarder,
Gainée de peur, cernée d’ennui,
Pour ta paix tu étouffes ta vie,
Tu lasses.
Tu noies
Délibérément tes tourments
Aux flux des us et des coutumes,
Au profit de tes amertumes,
A la croisée des quatre vents
Tu ploies.
Tu ignores
A jamais, le goût des bonheurs
Doux, fous, des : « je t’aime » criés
Aux sept ciels des lits sans pudeur,
Les tendresses jamais murmurées.
T’as tort.
Déjà,
La cruche lentement s’est vidée,
Le bon vin au temps s’est aigri.
Tu bois le dernier verre, ainsi
Tu plais aux bons guides éclairés,
Tais-toi.
Tu vois
Ton existence oxygénée
S’asphyxie vite, elle s’est usée
Sans joie.
Jacques Grouselle, Cluses le 26 octobre 2009.
Bonjour à tous
Un peu tard pour vous dire...mais je dis quand même :
Poésie à quatre voix, Marcel Maillet, Marcel Gaden, Christine Doucet et Brigitte Boëdec à la harpe celtique présentent "D'amour, d'eau fraîche et os à moelle" à l'Université Populaire de La Roche sur Foron, dans les salons de la mairie, demain mardi 20 octobre à 20h00.
Si vous n'avez rien d'autre à faire, venez nous écouter.
Bise à tous
Christine
PRÉLUDE AUX RAGES D'ÉTÉ
Quelques rais de lumière fouettent encore les sommets.
Chevauchant la Lombarde,
Des monstres anthracite
Fondent sur les massifs.
Le front de rafales,
Escorté de frissons,
Rompt le ténébreux silence,
éphémère annonciateur,
Et contraint les mélèzes à la révérence.
Ardente, la vallée glisse dans son fourreau nébuleux
L’écho des râles célestes roule dans les combes
Les premières larmes peignent les plaques de schiste chaud
Déluge imminent,
Avalanche cendrée d’émoi,
La montagne t’attend !
Guillaume Riou
https://poussiere-virtuelle.com/